« Je voulais le langage cru, des objets réels, aucune explication. Pas d’outillage sentimental. » Ainsi soit-il : avec Bitume, Luis Chaves nous embarque sur la Panaméricaine à bord d’une voiture lancée sans but parmi les grands espaces. A son bord, un couple en déliquescence dont les souvenirs et les sensations défilent en cinémascope pour mieux lacérer les clichés du roadtrip hollywoodien.
Luis Chaves (San José, 1969) est l’un des écrivains contemporains les plus importants du Costa Rica. Poète, romancier, chroniqueur et traducteur, il a été publié dans différents pays et récompensé par plusieurs prix littéraires. Professeur à l’université de San José, il anime également des ateliers d’écriture.
Dans une ville futuriste ensevelie sous un smog épais, une personne erre de place en place, entre désir et velléités créatives désabusées. Déroulant un monologue intérieur sculpté à l'acide, le narrateur explore les pistes dystopiques d'un monde sécuritaire où coexistent drones et stimulateurs sexuels, petites pilules, polyamour queer et friches industrielles.
Après ses études littéraires, Antoine Marquet a passé quelques années à Paris dans le monde du livre. Il a ainsi arpenté les couloirs obscurs de la BnF et réalisé de superbes almanachs ornés de bébés chats. Après un intermède lyonnais à rédiger des PV pour l'industrie pharmaceutique, il est désormais bibliothécaire en bord de Loire.
Où il est question des replis topographiques afghans et de grillades épicées entre voisins, de zones troubles où l'on joue sa vie pour guérir son âme, d'une danse de la pluie exécutée par un arnaqueur de génie, d'espaces-temps qui se démultiplient et s'annulent, d'une hôtesse à couper le souffle, d'un manège à réactiver les souvenirs de bataille.
Ouvrage collectif.
Légendes urbaines ou frayeurs salvatrices, nous avons tous tendu l’oreille aux histoires les plus morbides avec un frisson de satisfaction coupable. Et si l’on se glissait dans la peau d’un narrateur pris au piège dans le labyrinthe horrifique de notre inconscient collectif ?
Enfance à la campagne. Adolescence banale. En 2005, P.L. obtient son bac. Suivi de fiascos scolaires. Il se retrouve à travailler. Beaucoup de manutention. En parallèle, il se met à écrire. Et s'il n’a pas encore de bio sur Wikipédia, il continuera et « advienne que pourra ».
Où il est question de la convivialité à Noël, d’une journaliste assassinée sur les trottoirs enneigés de Berlin, d'une femme ornithorynque, d’une tentative de pendaison ratée en écoutant brailler les Ramones, d’un fantôme qui sème sa zone sur le Réseau Social et de la relativité de l’éducation dans l’Univers.
Ouvrage collectif.
Wash', Roose, Jeff' et Linc' ont emprunté leurs surnoms aux ex-présidents des Etats-Unis. Solidaires, ils se sont juré de se serrer les coudes dans ce quotidien traversé d'incertitudes et de débrouille. Inséparables…ou presque.
Né en 1991, Raphaël Rogay aime les ports à conteneurs, les cartes IGN et les notes de bas de page. Éternel enfant curieux, il aimerait passer sa vie à l’école et, comme Brassens, sa mort en vacances.
Des miettes, des cacahuètes, que dalle. Bienvenue dans un monde où il faut se méfier du gratuit, où les bons plans font faillite et où l'effort est loin d'être payé en retour. Mais à l'heure où les mouettes se disputent les restes de nos médiocrités, reste peut-être, tapie dans l'ombre, une porte ouverte sur l'absurde ou sur nos rendez-vous manqués.
Ouvrage collectif.
Ville chaotique en toile de fond, Hiatus est une virée nocturne parmi les cantines clandestines du Chiapas, les chambres mortuaires, les manguiers et les chiens errants, au gré des frasques d’un anti-héros en mal de sens et de sensations fortes.
Obsédé sexuel notoire, Antonio a élu domicile sous l’impitoyable soleil de Tuxtla Gutierrez, au Mexique. Fondateur de la maison Editorial Sophia, il anime des ateliers d’écriture jeune public, donnant des sueurs froides aux parents catholiques.
Une tasse de café froid, des coups de feu dans la nuit, une balafre impossible à cicatriser, un dérapage sur la route côtière. Avec ou sans attaches, un naufrage est si vite arrivé. Le temps de cuisson d'un gigot ou d'une danse enjôleuse peut suffire à vous faire basculer dans la déraison. A moins que vous ne préfériez céder à l'appel de la meute ?
Ouvrage collectif.
Où il est question de Jeanine qui n’est toujours pas rentrée, de l’invention du feu, des méandres de la DDASS colombienne, des joies révolues du Québec libre, d’un macchabée familier mais pas trop et du redoutable algorithme du vide !...
Ouvrage collectif.
Un inconnu patibulaire qui s’invite au club de patchwork, un licencié licencieux, un sous-locataire peu scrupuleux : pas de doute, nous sommes cernés par les autres. Ces quidams que nous pensons connaître mais dont les agissements se dérobent sans cesse à nos prévisions...
Ouvrage collectif.
Nouvelles saignantes de France et de Navarre. Où l’on dissèque, sur le billot, les plaisirs et vicissitudes de la mise à mort – réelle ou symbolique – de la cruauté et de son mystérieux corollaire, la sujétion.
Ouvrage collectif.
Sur fond d’insurrection populaire, Lenny quitte Paname au volant d’une fourgonnette jaune, mettant le cap sur une île volcanique où l’attend un détonnant cocktail de guenons, culs bénis et crus bourgeois.
Né à Paris en 1954, Léon Layon a vite pris le large, au sens propre – sillonnant les plages d’Europe – comme au figuré – en sculptant, en écrivant (l’épisode du Poulpe Toubib or not Toubib, Viva Libertad).
Petite punkerie expressionniste tout droit exhumée de la fin des années 1980, Le cavalier rouge revisite la légende du joueur de flûte de Hamelin, l’espace d’une nuit d’errance dans les rues de Berlin.
Né en Alsace en 1946, Francis Krembel est tombé dans la poésie quand il était petit, lorsque sa mère lui récitait Die Loreleï. Il vit sur l’île de Béhuard où il anime les éditions Traumfabrik.
Incorrect, vulgaire, absurde : le récit s’ouvre sur l’expulsion locative de Ricardo Zelarayán. S’agit-il du célèbre auteur argentin ? Au lecteur d’en juger, d’après les péripéties déjantées qui se présentent à lui...
Né à Quilmes (Argentine) en 1973, Washington Cucurto est à la fois érotomane, mythomane, écrivain et fondateur d’Eloisa Cartonera. Son écriture acérée explore le sort des minorités sous un jour farfelu.
Nouvelles fraîches d’Argentine, de Colombie, du Mexique et d’Espagne. Où l’on traite d’anorexiques entreprenantes, de petits chiens de race hystériques, de quiproquos et de tangas mal repassés.
Ouvrage collectif.